Je la vis un soir de brume,
De ses bras bercer l'écume
Du lac, tranquille et sans un bruit,
Progresser dans la triste nuit.
Lorsque la lune l'éclaira,
La lourde brume s'affaissa,
Laissant place à cette beauté,
De moire et de brocart parée.
De par sa voix elle envoûte,
De par ses yeux elle déroute.
Ses cheveux d'un blanc de neige,
Et ses yeux d'un brun de liège,
Incitent aux pauvres mortels,
De venir s'approcher d'elle.
Mais gracile elle progresse
Au milieu de la détresse,
De ses larmes désormais eaux
Du lac, érigés par ses maux.
Lorsque je me penchai au bord,
Tout ce que j'y vis fut la Mort.
Aurea-Sidera
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